Focus sur le métier de docker – Partie 2/2
Ouvrier spécialisé dans le chargement et le déploiement de navires de marchandise, le docker officie discrètement sur les ports ; veillant au bon déroulement de nombreux actes sensibles. Maillon essentiel lorsque l’on parle de manutention portuaire, il est au centre de toute opération d’acconage. Mais si vous envisagez réellement de suivre cette voie, une mise au point s’impose. Comment au juste devient-on docker ? Et plus encore, quels profils ont le plus de chance de s’épanouir dans ce milieu professionnel à nul autre pareil ? Voici quelques pistes de réflexions à sur le sujet …
Les qualités et compétences nécessaires à l’exercice du métier de docker
Certes, il n’existe aucune école spécialisée dans le métier de docker. Ni même aucun concours spécifique. Et encore moins d’études dédiées, bien qu’il faille évidemment posséder son baccalauréat ! Pour autant, les entreprises portuaires se chargent elles-mêmes de former les aspirants docker ; leur fournissant toutes les connaissances nécessaires à l’apprentissage de leurs fonctions futures. Mais malgré tout, certains prérequis ne doivent pas être négligés. Et s’avèrent en réalité essentiels à l’exercice de ce métier bien particulier.
Sans surprise, il en va ainsi de la force physique. Car dans le cadre d’une profession où l’on soulève fréquemment de lourdes charges ; celle-ci s’avère indispensable. C’est aussi le cas de la flexibilité, corollaire nécessaire du métier de docker. Cela parce que l’arrivée des bateaux (et par conséquent des marchandises) peut parfois se faire en dehors des horaires prévus. Une grande disponibilité est donc essentielle. Assortie de puissantes facultés d’adaptation, puisque le docker peut être appelé à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. La rapidité est également de mise ; le docker devant réaliser ses diverses missions avec diligence pour ne pas retarder l’entièreté du processus. Or, tous délais quel qu’il soit pourrait s’avérer extrêmement préjudiciable ; voire constituer un véritable manque à gagner. Enfin, la fibre sociale est indispensable, puisque c’est elle qui permettra au docker de travailler en équipe et de coordonner les efforts de l’ensemble du personnel pour veiller au bon chargement des navires.
Dès lors, s’il n’y a pas de parcours type pour devenir docker (d’autant que cette fonction se transmet souvent de père en fils), voici quelques éléments à prendre en considération lorsque l’on songe à se diriger vers ce métier si particulier.
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